Notre village ne possède pas d’industrie. Les seuls professionnels sont un garagiste et un brasseur.
En 1906, Maizilly comptait 581 habitants. Cette population importante était due à la construction de l’usine de tissage GOUJON Frères sur la commune de Tancon qui avait attiré des ouvriers venant des alentours. Cette usine rachetée par le groupe Boussac, fonctionna jusque vers les années 1980. Depuis la population a fortement décliné (298 habitants en 1999) mais elle est actuellement en augmentation : 334 habitants au dernier recensement de 2015
L’agriculture fait vivre ici 2 exploitations, l’élevage seul y est pratiqué.
Sur le chemin de Mars, au carrefour menant à Serpulin, existe un petit calvaire dont le piédestal des croix est fait avec d’anciennes pierres tombales (1848).
Depuis 2002, Maizilly n’a plus d’école. Sa salle des fêtes construite en 1987, a été suivie par la réalisation d’une nouvelle mairie en 1997.
Article rédigé et mis à jour par un administré.
Le cartulaire de Savigny indique Maizilly dans les 69 paroisses de l’archiprêtré de Beaujeu. Notre paroisse fera partie du diocèse de Mâcon jusqu’à la révolution, ensuite de 1802 à 1833, elle sera réunie avec Saint Denis de Cabanne. Depuis nos paroissiens assument leur autonomie. A notre connaissance, 22 prêtres se sont succédés à Maizilly depuis 1674 et notre village a donné 2 prêtres à l’Eglise: André Pelot (1907 – 1936) et Michel Clémencin (1946).
Remplaçant une chapelle devenue vétuste, en 1848 une nouvelle église fut construite. De style néo-gothique, elle fut placée sous la protection de St Jean Baptiste de l’Assomption. Mais cet édifice, lors de sa construction, connut des malfaçons, qui, avec les ravages du temps, eut une fin tragique en 1987. En effet cette année là, une partie du plafond s’effondra. Seule une démolition s’imposait et bien entendu, la reconstruction d’un nouvel édifice. Grâce au dynamisme de l’équipe paroissiale, aidée de son pasteur le Père Vanel et à la volonté de la municipalité, ce projet se concrétise le 16 septembre 1990.
La forme de ce bâtiment est très particulière. Ce fut l'option choisie par les plus anciens : construire avec les matériaux de notre temps. Sous l’aspect d’une halle au toit bas, à deux pans, la nouvelle église est en béton brut strié qui donne une couleur gris bleu. Derrière s’élève, détaché, le clocher couleur de moisson, seul élément conservé de la précédente église, témoin de l'ancien édifice et signe de fidélité du lieu. A l’intérieur, d’un bleu vert assez foncé, l’autel est en pierre jaune de Charlieu. C’est une église sans voûte et sans colonnes. Son plafond est fait de fines lamelles de bois collées (sapin de Norvège et de Suède), teintées de bleu. En deux coins, deux baies vitrées, étroites, descendent du haut en bas, incorporant des bouts de village à la Maison de Dieu.
En septembre 1990, le père Vanel, particulièrement soucieux de sa décoration intérieure, avait réalisé, avec son habileté bien connue, un chemin de croix. Depuis, divers dons ont été faits pour l'église et les paroissiens, soucieux d'utiliser au mieux la somme recueillie, ont décidé d'installer un nouveau chemin de croix, choisi à Ars. Installé par Eric Troncy aidé de Jean-Guy Flauraud, il sera bénit le dimanche 31 janvier 2016, au cours d'une messe solennelle, pour la fête de Saint Vincent et de Saint Blaise, patrons de la paroisse. L'église étant ouverte tous les jours, chacun peut, désormais, aller le découvrir.
Sa superficie est de 200 m2 et offre 204 places assises, la pose de strapontins en 1998 porta sa capacité à 250 places.
St Blaise, patron de la paroisse. Enfant, Blaise soignait les animaux. La légende veut qu’il soit gardé et protégé par une lionne. Il accomplissait des miracles. Devenu Evêque de Sébaste en Arménie, en 316 il fut arrêté, supplicié et décapité.
Trois oeuvres d’artistes locaux ornent cette église :
Source: Paroisse Ste Marthe St Nicolas